Les frais de l’immobilier à Toulouse : achat, travaux, taxes, énergie

Vous souhaitez vous installer à Toulouse, ou tout simplement y acquérir un bien immobilier? Voici un passage en revue des éléments qu’il faut prendre en compte avant de vous lancer.

Les prix immobiliers des quartiers à Toulouse

• Le prix moyen du mètre carré : entre 2000 € moyenne basse et 3800 € moyenne haute, en fonction des quartiers choisis, et de l’éloignement par rapport au centre ville. Le prix moyen d’un mètre carré à l’achat à Toulouse, tous quartiers confondus est d’environ 2 837 €.
• Dans le cas où vous souhaiteriez acquérir un bien destiné à une location future, il faut, selon les travaux à réaliser, compter entre 10 000 et 25 000€ pour une surface moyenne d’environ 20m2. Ceci représente la tranche de prix la plus courante pour cette surface.
• Il est rare de trouver des terrains constructibles à la vente dans le centre de Toulouse, et naturellement se font d’autant plus rares en s’y rapprochant.

Le prix moyen du mètre carré de terrain 2ème couronne de Toulouse oscille entre 140 et 150€.

En construisant, le prix total se situe entre 170 000 et 260 000€, en fonction de si l’on se trouve sur 2ème ou la 3ème couronne de Toulouse.

• Pour vous aider dans votre démarche, vous pouvez contracter un prêt, crédit immobilier, sur 25 ou 30 ans par exemple (durée maximale pour pouvoir le rembourser en France). Pour obtenir ce type de prêt, à Toulouse, il faut au moins fournir un apport de 10% du prix de vente du bien.

• Une fois que vous êtes devenu propriétaire, que le logement devienne votre résidence principale ou non, que vous souhaitiez effectuer des travaux, il est important pour maintenir ou réactiver la fourniture d’énergie, de souscrire un contrat d’énergie à votre nom. Par chance, sur Toulouse et sa région vous avez le choix entre une trentaine de fournisseurs, tel que notamment Engie, Total Spring, Direct Energie, EDF, et proposent des offres intéressantes.

• Lors de l’acquisition d’un bien, des frais de notaires doivent être versés. Ils se décomposent 3 éléments et sont payés lors de la signature définitive de l’acte de vente, devant le notaire. En réalité, la totalité de la somme ne revient pas au notaire. La plus grande part, près de 80% des frais sont reversés au Trésor Public donc à l’Etat, c’est ce qu’on appelle les droits de mutation et comprennent notamment des taxes, comme la taxe de publicité foncière, la TVA, le coût des timbres fiscaux. Viennent ensuite s’ajouter les débours qui seront reversés à des tiers comme au Service de la Publicité Foncière, des syndics, etc. La dernière part, la plus petite est appelée émoluments ou honoraires et constituent la rémunération du notaire.c’est la seule somme qu’ils perçoivent et elle est soumise à des réglementations, définies notamment par le prix du bien dont il est question lors de la transaction.

Acheter un bien neuf (de moins de 5 ans)

Qu’est-ce qu’un bien neuf?

On parle d’un bien “neuf” si son achèvement date d’il y a moins de 5 ans. Il présente plusieurs avantages. Il ne nécessite pas de rénovations, est soumis aux dernières normes environnementales et techniques, consomme en général moins d’énergie.

Les frais immobiliers dans le neuf

Il vous faudra débourser des frais de notaire, qui seront tout de même moins élevés qu’en acquérant un bien dans l’ancien. Ils se situeront donc entre 2 et 3 % du prix de vente.

Si vous faites appel à une agence, là aussi des frais s’appliqueront. Ce sont les frais d’agence et constituent la rémunération de l’agence de gestion immobilière. Le taux appliqué, dépend de la société qui peut choisir de facturer plus ou moins cher ses prestations, mais est généralement situé entre 3% et 7% % du prix de vente. Il peut être négocié.

Acheter un bien ancien (de 5 ans ou plus)

Qu’est-ce qu’un bien ancien ?

On parle d’un bien “ancien” si son achèvement date d’il y a 5 ou plus. Ce type de bien peut lui aussi présenter des avantages. En fonction de son état, vous pouvez bénéficier de tarifs plus attractifs et disposer d’une plus grande marge de négociation avec le vendeur. Cependant il peut nécessiter un investissement supplémentaire de votre part, comme des travaux de rénovation. Par exemple, dans certains bien très anciens, ayant été inhabités pendant de longues périodes, l’électricité a pu être suspendue. Dans ce cas, vous pouvez faire une demande de rétablissement avec un compteur de chantier auprès de la société Edf service client pendant la durée des travaux.

Les frais immobiliers dans l’ancien

Bien entendu, l’acquisition d’un bien ancien impose aussi des frais de notaire, d’ailleurs sensiblement plus élevés que pour un bien neuf, et représentant environ 8% du prix de vente (2 à 3% dans le neuf).

Les frais d’agence pouvant être demandés sont soumis aux mêmes conditions que en situation d’achat dans le neuf, c’est à dire négociables, fixés par l’agence et oscillant entre 3% et 7% % du prix de vente.